Le France Poker Tour 2009 est de retour pour sa 5ème édition.
Tout d'abord pour les plus jeunes (je vous parle d'un temps que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître) mais aussi pour ceux qui ont découvert le F.P.T l'année dernière à travers winamax et Patrick Bruel, je vais faire mon vieux con 2 minutes "c'était mieux avant tout ça , tout ça..."
Le F.P.T à la base c'est une histoire de passionnés, monté par des passionnés (Antoine "Scrubs"
Dorin en tête), pour les passionnés.
Pour la première année ils avaient réservés quelques sous-sol d'hôtel en banlieue de quelques grandes villes pour recevoir, faisaient la pub sur les 2 ou 3 sites de poker qui existaient, venaient avec quelques jetons premier prix sous le bras et hop on jouait à 40 sur des coins de table.
Depuis, grâce au succés du poker, le FPT est devenu une véritable entreprise, avec une sponsor, de la publicité, de la communication et des qualifications online -certaines payantes-. Il y a même, possibilité d'acheter directement son ticket pour la finale.
Alors je sais pas ce que vous en pensez mais moi je trouve que ça a quand même vachement perdu de sa simplicité et de sa convivialité. Désormais les riches ne sont plus sur la même échelles que les débutants et les joueurs loisirs. Il faut maintenant ouvrir un compte sur ce site sponsor -winamax pour ne pas le citer-. Et il faut chatter des freerolls -boucherie- 3000 joueurs, qui durent 3 heures.
Bref il en faut pour tout le monde et ils ne peuvent pas accepter tout le monde malheureusement -c'est la rançon du succés- mais vous l'aurez compris ce n'est plus ma tasse de thé.
L'année dernière j'avais donc décidé de ne pas m'y rendre.
Cette année après plusieurs semaines de présatellites online avait lieu la première étape en live. Cette saison commence par Paris et squatte le carrousel du Louvre.
Celui là aussi j'étais partit pour le boycotter mais ayant chatté (pardon Mat lol) un sat réservé aux membres du club de Chelles, je me suis senti obligé de faire honneur aux perdants et surtout d'aller voir les quelques potes du CP qui m'ont appelé pour qu'on boit un verre tous ensemble là bas.
Nous voici donc le samedi 29 août sur les traces du DaVinci Code:
Petit aparté: j'ai un client au boulot c'est "l'ordre du soleil", c'est en sous sol, il y a des installations bizarre et plein de symboles aux murs. On s'y croirait.
Bref laissons les francs maçons à leurs flagellations (oui je sais je dis n'importe quoi) et retournons aux pyramide de jetons.
Un café, un couscous (important pour bien dormir à la table) on salut quelques vieux potes et nous voici partit pour le plus grand freeroll du monde. 1500 personnes -dont 1300 frerolleurs de winamax- réunit dans une seule salle et seulement 30 iront à la grande finale, autant dire qu'il va falloir chatter grave...
Comme prévu mes premiers adversaires sont tous débutants, certains avouent facilement ne jamais avoir joué en live. Du coup comme je le craignais le rythme est très lent, ils galèrent pour mélanger (je me suis proposé mais ils veulent apprendre) et prennent 2 minutes à chaque réflexion. Ma table est un mélange de vieux calling station -que j'évite bien consciencieusement de bluffer- et de jeunes serrures qui ne font qu'overbet preflop lorsqu'ils ont une main.
Donc rien de dangereux, suffit de lire les panneaux lumineux au dessus de leurs têtes, il y a des telles dans tous les sens.
Pendant les 2 premières heures mon plus gros défis est de ne pas tilter vu la lenteur et les grognements de mes voisins. Je passe le temps à essayer de chopper les quelques connaissances qui passent près de ma table. Je peux également rapidement discuter avec les premiers sortant (Gaby 25min, Jethra 1h30).
Au niveau des cartes rien de bien flamboyant mais j'arrive à doubler rapidement notamment grâce à un full -QT sur board AQ2 Q 2 vs A8- et à une quinte -73 de BB (parce que personne ne relance jamais) sur board 456 J 3 vs 56-
Ma table casse et je suis déplacé à la gauche d'un présentateur télé (Monsieur Thomas Hervé: Culture Pub; Ça Balance à Paris; Télé matin; etc). A peine assis je suis très surpris du ton "familier" qu'il utilise envers tous les participants:
"Vas y ma poule à toi de jouer; Ho le salopard il me relance; T'es une petite pute toi; etc"
Ça m'a rapidement fait mal au crane, je pensais pas pouvoir tenir 5 min à côté de lui, mais il s'est vite avéré extrêmement sympathique. Grâce à lui il règne une très bonne ambiance à la table, vivante et intéressante. En plus il met la pression pour que ça joue rapidement, ce qui m'est bien utile.
Cette nouvelle table est bien différente de la première, le show man contrôle tout en véritable chef d'orchestre et il a devant lui la plupart des chips. Faut que je me méfie il doit maîtriser son sujet. Du coup les autres sont assez short et plutôt serré, comme tout bon freerol avec structure rapide (mais correcte) c'est le moment où on arrête de jouer au poker et où on passe en mode push or fold = TOUT POUR LA CHATTE!!!... Et moi en mode vol de blinds...
Je n'ai pas encore eu le temps d'enlever ma veste que je 3bet monsieur Hervé avec AKs, il réfléchis un moment et fini par défausser. Il me harcèle de questions pendant quelques minutes, mais je ne lâche rien. Et lorsque je me déshabille et qu'il aperçoit mon écusson du C.P
"-A la petite pute...tu m'aurais dit que t'étais du Club Poker je t'aurais payé !
- ????"
Le temps passe, j'ai pas beaucoup d'occasions de faire grossir massivement mon stack, mais par contre j'assiste à quelques moves bien moches: des calls de tapis avec QT, des fold avec 2 BB, j'en passe et des meilleurs.
A 18h alors que la dernière pause approche (fin du day1 à 20h30), le tableau d'affichage annonce 1100 joueurs left et un average (stack moyen) d'environ 2100 (blinds 200/400).
Je suis plutôt bien avec 5800, je pense voir arriver la fin de journée sereinement quand je trouve AA en milieu de parole, je bet classique à 1200 et le surfeur d'argent (blondinet complètement défoncé portant une perruque pour se faire remarquer) me balance son tapis -4600-. Il n'a pas bougé le petit doigt de l'après-midi, mais ça reste un easy call lol.
Il est un peu dépité quand il me voit caller et montre KJo
Je me vois déjà avec un monster stack, marcher sur la table et prendre une bonne option sur le tournoi.
Flop: 5QT Turn: 7 River: 9
J'encaisse calmement et silencieusement cette petite salissure. Lui par contre se lâche complètement et nous fait une danse du ventre tout en poussant un cri qui alertera toute la salle mais ne fera bouger personne -trop occupé à leurs oignons-.
Je suis un peu KO debout et décide tout de suite de tenter le tout pour le tout:
"- ok les gars je vous préviens, il y a tout qui part. Ça sera 1200 pour jouer avec moi !"
Et je passe à l'acte. Quatre coups de suite je ramasse les blinds sans résistance. Alors que je m'apprête à pousser pour la cinquième fois avec une poubelle, je reprend un peu mes esprits, m'aperçoit que j'ai triplé et que je suis au dessus de la moyenne. Je me ravise donc et fini tranquillement le round jusqu'à la pause.
En me levant Thomas (il m'a traité de petite pute, je peux bien l'appeler par son prénom lol) me glisse: "- Je suis emmerdé je peux pas revenir demain. Va falloir que je perde tout rapidement"
Je lui lâche un petit regard de chien battu et un petit mot compatissant, histoire de lui montrer que je suis un gentil garçon. Mais je me refuse à lui demander directement une livraison. A moi de profiter de la moindre occasion. Et peut être qu'avec un peu de chance il fera tout pour les refiler à sa "petite pute".
Les organisateurs profitent de la pause pour rassembler au mieux les joueurs en table pleine et peuvent ainsi faire, par la même occasion, un point précis sur le nombre de survivants.
On assiste donc, de derrière les barrières, à la rectification du tableau de bord. Joueurs restants: 1000...800...600...500...450...420. Et en parallèle logiquement, l'average: 2500...3000...4000...5000...5300.
Aie ! Bon d'un côté ça fait plaisir de savoir qu'on fait partit du dernier tiers, mais d'un autre ça veut dire que je suis bien en dessous de la moyenne et qu'il va donc falloir envoyer du lourd.
Je passe voir les collègues, aux tables de SnG qui sont montées en parallèle du tournoi, pour occuper les perdants et les accompagnateurs. Ma femme me rapelle qu'on a un anniversaire demain et qu'il va falloir que je me décide. Je lui annonce donc que je vais passer le turbo pour soit monter un stack digne de ce nom (disons au moins 10k) soit sauter.
De retour à mon siège, je fais le bilan de ma table. Nous sommes 6 avec un stack moyen, il y a 2 shorts avec 1K et 2 à plus de 8k, le blondinet et mon nouveau pote.
Rapidement je trouve KK et paye le tapis d'un short stack mais bien sûr je n'arrive pas à battre sa paire de 8... et redescend légèrement (2200).
45 min avant la fin, le présentateur télé, pousse enfin son tapis en overbet préflop. Il y a des chances qu'il soit pas très beau mais bizzarement il est resté quand même très sérieux et j'ai peur qu'il ai attendu une main correcte pour envoyer. Je soulève 10-3 dépareillé...je le regarde...il sourit...je finis par fold. Même si il a une main très moyenne, je le domine pas assez, et surtout je le vois avec une bonne main. Il est payé par le bouton et montre 6-2. Il distribue donc les 3/4 de son stack à un autre pfff.
2 mains plus tard il recommence: "tapis !"
Je soulève 3-3...je le regarde..."j'ai une main attention"...je fold. Personne le paye et il montre AKs.
La main d'après il pousse encore...je soulève 6-6...et paye. Il retourne 7-6.
"Attend il est capable de toucher son 7"
Première carte...7.
"Ok je suis en forme..." je ris jaune en lui envoyant 90% de mon stack.
"- C'est pas grave je te file la prochaine.
- Oui mais ça servira pas à grand chose vu que j'ai plus rien. Il me reste 800
Bon bah je préviens me revoilà partit en tapis dark"
A 20h10 me voilà éliminé 8-3 .
Au moins demain je suis libre lol.
Conclusion: c'est sympa, l'ambiance est bonne, l'organisation est top, mais ça reste une bonne boucherie où il faut chatter pour aller au bout.
That's poker comme dirait certains. Mais l'important est de participer...
.
Tout d'abord pour les plus jeunes (je vous parle d'un temps que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître) mais aussi pour ceux qui ont découvert le F.P.T l'année dernière à travers winamax et Patrick Bruel, je vais faire mon vieux con 2 minutes "c'était mieux avant tout ça , tout ça..."
Le F.P.T à la base c'est une histoire de passionnés, monté par des passionnés (Antoine "Scrubs"
Dorin en tête), pour les passionnés.Pour la première année ils avaient réservés quelques sous-sol d'hôtel en banlieue de quelques grandes villes pour recevoir, faisaient la pub sur les 2 ou 3 sites de poker qui existaient, venaient avec quelques jetons premier prix sous le bras et hop on jouait à 40 sur des coins de table.
Depuis, grâce au succés du poker, le FPT est devenu une véritable entreprise, avec une sponsor, de la publicité, de la communication et des qualifications online -certaines payantes-. Il y a même, possibilité d'acheter directement son ticket pour la finale.
Alors je sais pas ce que vous en pensez mais moi je trouve que ça a quand même vachement perdu de sa simplicité et de sa convivialité. Désormais les riches ne sont plus sur la même échelles que les débutants et les joueurs loisirs. Il faut maintenant ouvrir un compte sur ce site sponsor -winamax pour ne pas le citer-. Et il faut chatter des freerolls -boucherie- 3000 joueurs, qui durent 3 heures.
Bref il en faut pour tout le monde et ils ne peuvent pas accepter tout le monde malheureusement -c'est la rançon du succés- mais vous l'aurez compris ce n'est plus ma tasse de thé.
L'année dernière j'avais donc décidé de ne pas m'y rendre.
Cette année après plusieurs semaines de présatellites online avait lieu la première étape en live. Cette saison commence par Paris et squatte le carrousel du Louvre.
Celui là aussi j'étais partit pour le boycotter mais ayant chatté (pardon Mat lol) un sat réservé aux membres du club de Chelles, je me suis senti obligé de faire honneur aux perdants et surtout d'aller voir les quelques potes du CP qui m'ont appelé pour qu'on boit un verre tous ensemble là bas.
Nous voici donc le samedi 29 août sur les traces du DaVinci Code:
Petit aparté: j'ai un client au boulot c'est "l'ordre du soleil", c'est en sous sol, il y a des installations bizarre et plein de symboles aux murs. On s'y croirait.Bref laissons les francs maçons à leurs flagellations (oui je sais je dis n'importe quoi) et retournons aux pyramide de jetons.
Un café, un couscous (important pour bien dormir à la table) on salut quelques vieux potes et nous voici partit pour le plus grand freeroll du monde. 1500 personnes -dont 1300 frerolleurs de winamax- réunit dans une seule salle et seulement 30 iront à la grande finale, autant dire qu'il va falloir chatter grave...
Comme prévu mes premiers adversaires sont tous débutants, certains avouent facilement ne jamais avoir joué en live. Du coup comme je le craignais le rythme est très lent, ils galèrent pour mélanger (je me suis proposé mais ils veulent apprendre) et prennent 2 minutes à chaque réflexion. Ma table est un mélange de vieux calling station -que j'évite bien consciencieusement de bluffer- et de jeunes serrures qui ne font qu'overbet preflop lorsqu'ils ont une main.
Donc rien de dangereux, suffit de lire les panneaux lumineux au dessus de leurs têtes, il y a des telles dans tous les sens.
Pendant les 2 premières heures mon plus gros défis est de ne pas tilter vu la lenteur et les grognements de mes voisins. Je passe le temps à essayer de chopper les quelques connaissances qui passent près de ma table. Je peux également rapidement discuter avec les premiers sortant (Gaby 25min, Jethra 1h30).
Au niveau des cartes rien de bien flamboyant mais j'arrive à doubler rapidement notamment grâce à un full -QT sur board AQ2 Q 2 vs A8- et à une quinte -73 de BB (parce que personne ne relance jamais) sur board 456 J 3 vs 56-
Ma table casse et je suis déplacé à la gauche d'un présentateur télé (Monsieur Thomas Hervé: Culture Pub; Ça Balance à Paris; Télé matin; etc). A peine assis je suis très surpris du ton "familier" qu'il utilise envers tous les participants:
"Vas y ma poule à toi de jouer; Ho le salopard il me relance; T'es une petite pute toi; etc"
Ça m'a rapidement fait mal au crane, je pensais pas pouvoir tenir 5 min à côté de lui, mais il s'est vite avéré extrêmement sympathique. Grâce à lui il règne une très bonne ambiance à la table, vivante et intéressante. En plus il met la pression pour que ça joue rapidement, ce qui m'est bien utile.
Cette nouvelle table est bien différente de la première, le show man contrôle tout en véritable chef d'orchestre et il a devant lui la plupart des chips. Faut que je me méfie il doit maîtriser son sujet. Du coup les autres sont assez short et plutôt serré, comme tout bon freerol avec structure rapide (mais correcte) c'est le moment où on arrête de jouer au poker et où on passe en mode push or fold = TOUT POUR LA CHATTE!!!... Et moi en mode vol de blinds...
Je n'ai pas encore eu le temps d'enlever ma veste que je 3bet monsieur Hervé avec AKs, il réfléchis un moment et fini par défausser. Il me harcèle de questions pendant quelques minutes, mais je ne lâche rien. Et lorsque je me déshabille et qu'il aperçoit mon écusson du C.P
"-A la petite pute...tu m'aurais dit que t'étais du Club Poker je t'aurais payé !
- ????"
Le temps passe, j'ai pas beaucoup d'occasions de faire grossir massivement mon stack, mais par contre j'assiste à quelques moves bien moches: des calls de tapis avec QT, des fold avec 2 BB, j'en passe et des meilleurs.
A 18h alors que la dernière pause approche (fin du day1 à 20h30), le tableau d'affichage annonce 1100 joueurs left et un average (stack moyen) d'environ 2100 (blinds 200/400).
Je suis plutôt bien avec 5800, je pense voir arriver la fin de journée sereinement quand je trouve AA en milieu de parole, je bet classique à 1200 et le surfeur d'argent (blondinet complètement défoncé portant une perruque pour se faire remarquer) me balance son tapis -4600-. Il n'a pas bougé le petit doigt de l'après-midi, mais ça reste un easy call lol.
Il est un peu dépité quand il me voit caller et montre KJo
Je me vois déjà avec un monster stack, marcher sur la table et prendre une bonne option sur le tournoi.
Flop: 5QT Turn: 7 River: 9
J'encaisse calmement et silencieusement cette petite salissure. Lui par contre se lâche complètement et nous fait une danse du ventre tout en poussant un cri qui alertera toute la salle mais ne fera bouger personne -trop occupé à leurs oignons-.
Je suis un peu KO debout et décide tout de suite de tenter le tout pour le tout:
"- ok les gars je vous préviens, il y a tout qui part. Ça sera 1200 pour jouer avec moi !"
Et je passe à l'acte. Quatre coups de suite je ramasse les blinds sans résistance. Alors que je m'apprête à pousser pour la cinquième fois avec une poubelle, je reprend un peu mes esprits, m'aperçoit que j'ai triplé et que je suis au dessus de la moyenne. Je me ravise donc et fini tranquillement le round jusqu'à la pause.
En me levant Thomas (il m'a traité de petite pute, je peux bien l'appeler par son prénom lol) me glisse: "- Je suis emmerdé je peux pas revenir demain. Va falloir que je perde tout rapidement"
Je lui lâche un petit regard de chien battu et un petit mot compatissant, histoire de lui montrer que je suis un gentil garçon. Mais je me refuse à lui demander directement une livraison. A moi de profiter de la moindre occasion. Et peut être qu'avec un peu de chance il fera tout pour les refiler à sa "petite pute".
Les organisateurs profitent de la pause pour rassembler au mieux les joueurs en table pleine et peuvent ainsi faire, par la même occasion, un point précis sur le nombre de survivants.
On assiste donc, de derrière les barrières, à la rectification du tableau de bord. Joueurs restants: 1000...800...600...500...450...420. Et en parallèle logiquement, l'average: 2500...3000...4000...5000...5300.
Aie ! Bon d'un côté ça fait plaisir de savoir qu'on fait partit du dernier tiers, mais d'un autre ça veut dire que je suis bien en dessous de la moyenne et qu'il va donc falloir envoyer du lourd.
Je passe voir les collègues, aux tables de SnG qui sont montées en parallèle du tournoi, pour occuper les perdants et les accompagnateurs. Ma femme me rapelle qu'on a un anniversaire demain et qu'il va falloir que je me décide. Je lui annonce donc que je vais passer le turbo pour soit monter un stack digne de ce nom (disons au moins 10k) soit sauter.
De retour à mon siège, je fais le bilan de ma table. Nous sommes 6 avec un stack moyen, il y a 2 shorts avec 1K et 2 à plus de 8k, le blondinet et mon nouveau pote.
Rapidement je trouve KK et paye le tapis d'un short stack mais bien sûr je n'arrive pas à battre sa paire de 8... et redescend légèrement (2200).
45 min avant la fin, le présentateur télé, pousse enfin son tapis en overbet préflop. Il y a des chances qu'il soit pas très beau mais bizzarement il est resté quand même très sérieux et j'ai peur qu'il ai attendu une main correcte pour envoyer. Je soulève 10-3 dépareillé...je le regarde...il sourit...je finis par fold. Même si il a une main très moyenne, je le domine pas assez, et surtout je le vois avec une bonne main. Il est payé par le bouton et montre 6-2. Il distribue donc les 3/4 de son stack à un autre pfff.
2 mains plus tard il recommence: "tapis !"
Je soulève 3-3...je le regarde..."j'ai une main attention"...je fold. Personne le paye et il montre AKs.
La main d'après il pousse encore...je soulève 6-6...et paye. Il retourne 7-6.
"Attend il est capable de toucher son 7"
Première carte...7.
"Ok je suis en forme..." je ris jaune en lui envoyant 90% de mon stack.
"- C'est pas grave je te file la prochaine.
- Oui mais ça servira pas à grand chose vu que j'ai plus rien. Il me reste 800
Bon bah je préviens me revoilà partit en tapis dark"
A 20h10 me voilà éliminé 8-3 .
Au moins demain je suis libre lol.
Conclusion: c'est sympa, l'ambiance est bonne, l'organisation est top, mais ça reste une bonne boucherie où il faut chatter pour aller au bout.
That's poker comme dirait certains. Mais l'important est de participer...
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